Parfois, même les personnes les plus posées, les plus "alignées", se laissent emporter par la colère. Moi la première.
Et c’est normal. La colère est une émotion puissante, précieuse. Elle nous protège, elle nous alerte. Elle dit "stop", "ça suffit", "je ne me sens pas respectée".
Et c’est sain de l’écouter.
Mais parfois, elle prend toute la place… Et elle nous coupe de ce qui se joue en profondeur.
Marshall Rosenberg, dans la Communication Non Violente, parle de "quatre ennemis" qui empêchent la vraie connexion.
Parmi eux : le jugement.
Quand je suis en colère, je peux très vite basculer dans "c’est injuste", "il s’en fiche", "je ne compte pas". Mais derrière ces jugements, souvent, il y a juste un besoin non entendu.
Dans les accompagnements que je propose, on prend aussi le temps de regarder ça. Parce qu’un projet professionnel, ce n’est pas que des compétences et un CV. C’est aussi une histoire d’émotions, de sens, de besoins profonds. Et parfois, derrière une grande colère au travail, il y a une envie de changement qu’on n’ose pas encore nommer.
Alors si vous sentez que quelque chose vous gronde à l’intérieur, peut-être que c’est le moment d’écouter cette voix.
Lors d’un bilan de compétences ou d’un échange plus ponctuel, on peut aussi explorer ensemble ces fameux "obstacles à la connexion" : jugements, comparaisons, exigences, déni de responsabilité...
Des petites choses qu’on fait tous parfois, mais qui peuvent nous enfermer sans qu’on s’en rende compte.
Le premier entretien est offert, sans engagement. Et parfois, il suffit de cette première étape pour que les choses commencent à bouger.
Mélanie Tafani - Consultante en évolution professionnelle 🌺